En marge de la 48ème édition de la Foire internationale d’Alger, l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne recevait, aujourd’hui, le directeur général du Commerce extérieur, au sein du ministère du même nom.
Consacrant une bonne part de ses propos aux actions engagées par l’Algérie pour booster l’acte d’exporter, M. Lyés Ferroukhi constate que 20%, seulement, de l’enveloppe consentie, à cet effet, sont réellement consommés par les opérateurs économiques.
L’intervenant explique certaines difficultés des opérateurs Algériens à se placer sur les marchés étrangers par l’absence d’un pavillon maritime national, mais également par des déficits en matière de moyens de transport aériens et terrestre ajoutés à un manque d’une gestion « moderne » des stocks et des intrants de leur part.
Mais, pour pouvoir réaliser de tels objectifs, M. Ferroukhi met, aussi, en avant le préalable pour l’économie nationale de dégager des excédents de production de certains produits pour lesquels il admet qu’il existe un manque de « visibilité ».
De la limitation des importations de certains articles, conséquence de la baisse des entrées de devises du pays, l’invité affirme que certains parmi eux continueront à pénétrer, comme par le passé, entrer sur le marché national, niant qu’une « black list » ait été élaborée, en ce sens, par le ministère du commerce.
Pour M. Ferroukhi, une telle décision se placerait en porte à faux des règlements de l’organisation mondiale du commerce (OMC), que l’Algérie souhaiterait intégrer d’ici 2016 ou 2017. Il concède, toutefois, que le Parlement est en train d’examiner un projet de loi instituant l’introduction de licences d’importation pour certains produits spécifiques.