Entamé hier à Alger, le troisième round du dialogue inter-Libyen, lancé en mars dernier, et auquel prennent part les chefs et les représentants de partis politiques sous l'égide de l'ONU, se porsuit. Les discussions, qui portent sur la formation d’un gouvernement d’Union nationale, butte, toujours, sur la question des prérogatives à octroyer au Conseil supérieur de l’Etat.
En avril dernier, et afin d’obtenir l’adhésion de toutes les parties en Libye, le représentant de l’ONU, Bernardino Leone, avait présenté un 3ème plan de sortie de crise, aussitôt, rejeté par le Parlement de Tripoli.
Le diplomate onusien a été amené, alors, à élaborer un quatrième plan qu’il compte soumettre aux protagonistes Libyens lors de cette nouvelle rencontre.
Approché par Rabéa Slimani, journaliste de la radio Chaine 3 de la Radio Algérienne, qui couvre l'événement, le vice-président du parti Al Watan siégeant au parlement, Djamal Achour, fait part d’un « consensus » entre toutes les parties Libyennes pour former un gouvernement d’Union nationale. Celui-ci relève, cependant, la présence de « divergences » autour de l’octroi de prérogatives au Conseil supérieur de l’Etat.
Pour M. Achour, la principale revendication du gouvernement de Tripoli est de doter le Conseil d’Etat d’un « pouvoir législatif ».
Faisant part de discussions ardues, l’auteure du reportage signale que les protagonistes Libyens semblent s’être mis d’accord pour protéger l’unité et la souveraineté de leur pays et d’atteindre ces objectifs par la voix du dialogue.