Au moins vingt sept personnes ont été tuées et 101 autres ont été blessées au coeur même de N'Djamena, capitale tchadienne, visée lundi, pour la première fois, par un double attentat-suicide attribué au groupe armé extrémiste Boko Haram par le gouvernement tchadien.
Les deux attaques ont visé le commissariat central de N'Djamena et l'école de police, faisant 27 morts et 101 blessées, a confirmé le gouvernement tchadien dans un communiqué.
"Quatre terroristes ont également été tués", selon la radio gouvernementale qui a précisé que "cette attaque ne découragera pas le Tchad de combattre ces bandits (Boko Haram)".
Dans la capitale tchadienne endeuillée, une réunion de crise sur ces attentats a été tenue en l'absence du président Idriss Déby Itno, attendu dans la journée à N'Djamena de retour d'Afrique du Sud où il a participé au sommet de l'Union africaine.
L'armée tchadienne participe en première ligne depuis février 2015 à une opération militaire régionale visant à chasser le groupe de pans entiers de territoire qu'il avait capturés dans le nord-est du Nigeria qui est éloignée d'à peine une cinquantaine de kilomètre de N'Djamena.