Sept mille déplacés de la chefferie de Manziga dans le territoire de Niangara dans la nouvelle province du Haut-Uele passent des moments difficiles depuis deux semaines, suite à la menace des rebelles ougandais de l'Armée du résistance du seigneur (LRA).
Ces déplacés sont hébergés dans des familles d'accueil et ne peuvent pas se déplacer par crainte de la présence des rebelles LRA dans la zone, déplore le chef de l'entité.
Selon lui, ces déplacés refusent de rentrer dans leurs villages, craignant les attaques à répétition des éléments de la LRA, présents dans cette région.
Le président de la société civile appelle le gouvernement à augmenter les effectifs de l'armée gouvernementale à Niangara et à renforcer leur logistique.
"Que le gouvernement puisse essayer de renforcer la sécurité là-bas, d'équiper d'abord les militaires qui sont là, puisqu'ils se plaignent aussi d'être sous-équipés", a souhaité Marcel Gomolo, chef de la chefferie de Manziga.
La LRA, l'une des plus anciennes guérillas les plus dangereuses en Afrique centrale et dont le chef Joseph Kony fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI, est actif entre la RDC et la RCA depuis plusieurs années, où elle ont commis plusieurs exactions contre la population civils de la RDC. APS