Abdelkader Messahel : deux conférences à Alger sur l’apport de la démocratie dans la déradicalisation et la lutte contre la cybercriminalité

Limitrophes de pays instables politiquement, Libye et Mali en particulier, l’Algérie, bien que moins exposée que ses voisins, reste cependant menacée par la violence terroriste. Ces propos sont ceux du ministre des Affaires Maghrébines, de l’Union Africaine et de la Ligue Arabe, Abdelkader Messahel.

Reçu, lundi, à l’émission l’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, celui-ci rappelle que le pays reste fortement impliqué pour faire face à cette menace et à coopérer dans les arènes internationales pour contribuer à l’endiguer.

Il affirme que l’exemple de la lutte ménée par l’Algérie contre l’hydre terroriste a fait d’elle un partenaire précieux qui est régulièrement sollicité par le Comité de lutte contre ce phénomène institué par le Conseil de sécurité de l’ONU.

 Il signale, par ailleurs, qu’Alger abritera, en début de 2016, deux conférences internationales distinctes lesquelles traiteront, tour à tour, de la place de la démocratie pour contrer la déradicalisation et du phénomène de la cibercriminalité.

A propos de ce dernier thème, il considère que les Nations Unies devraient s’organiser pour être à même de contrôler les réseaux en contribuant à en codifier les règles d’utilisation.

Commentant la situation politique en Libye, M. Messahel déclare que l’Algérie s’est inscrite dans une politique de dialogues entre les parties en conflit, ajoutant qu’elle continue de prôner la création d’un gouvernement d’Union nationale « pour restaurer l’ordre et les institutions » dans ce pays. 

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