L'Algérie œuvre pour la création d'un Forum africain des énergies renouvelables qui devra constituer une plateforme annuelle de dialogue et de concertation entre différentes parties, a fait savoir, lundi à Paris, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
"L'Algérie ambitionne d'œuvrer à la mise sur pied d'un Forum africain des énergies renouvelables, qui constituerait une plateforme annuelle de dialogue et de concertation entre les décideurs politiques, les chefs d'entreprise et la communauté scientifique", a déclaré M. Sellal lors de son intervention à la 21ème conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21).
Ce Forum africain devrait également être "un espace idoine de dissémination des bonnes pratiques et de présentation des dernières innovations techniques et technologiques", a précisé le Premier ministre lors de cette conférence au sommet où il a représenté le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Pour l'Algérie, qui dispose de gisements considérables d'énergies renouvelables, "le développement de ces dernières n'est pas seulement une décision écologique, c'est aussi un pari sur l'avenir, un choix économique délibéré et, donc, une ambition industrielle bien pensée", a-t-il expliqué.
Dans ce sillage, M. Sellal a également avancé que l'Algérie était aussi "disposée à travailler avec d'autres à augmenter son ambition propre et à stimuler un effort concerté et coordonné en matière d'atténuation et d'adaptation aux changements climatiques".
Pour atteindre cet objectif, a-t-il poursuivi, ''nous encourageons nos partenaires du Nord et du Sud à se joindre à nous dans le cadre des Amis de l'accompagnement de l'Ambition algérienne en matière d'atténuation et d'adaptation aux changements climatiques".
Les résultats de ce mécanisme "novateur" seront reflétés dans la version finale de la Contribution de l'Algérie qui sera soumise lors de l'entrée en vigueur de l'accord de Paris en 2020, a indiqué M. Sellal.