La grève des conducteurs de trains est entrée ce mardi 10 mai dans son troisième jour. Hier la justice, saisie par la direction de l'entreprise, a décrété illégal le débrayage. Les cheminots de plusieurs régions du pays se réuniront ce matin pour prendre une décision quant à la poursuite ou non de leur mouvement.
Même s’ils déclarent leurs intentions de poursuivre leur mouvement de grève, les syndicalistes de la SNTF ne peuvent pas ignorer les derniers développements du conflit. Et pour cause, hier (lundi 9 mai) à 15 heures, la justice, saisie par la direction de l’entreprise, a décrété, suivant une procédure en référé, l’illégalité du débrayage. Une décision qui conforte la position de la direction de la SNTF qui reproche, notamment, aux grévistes de ne pas observer un service minimum, comme le stipule la loi en pareil cas.
La pierre d’achoppement qui fait durer la grève
Le dimanche 8 mai, les deux parties en conflit sont arrivées à un accord sur 4 des 5 revendications mises sur la table des négociations par les représentants des cheminots. Les points pris en charge, et qui figure dans une plate-forme de revendications datée du 12 avril 2016, concernent la prime de travail de nuit, l'indemnisation des week-ends et des jours de fête, l'augmentation de la prime de surveillance de nuit et enfin le repositionnement dans l'échelle professionnelle.
Toutefois, les négociations butent toujours sur la question du reclassement des mécaniciens, une pierre d’achoppement qui fait durer encore le mouvement de grève.