Le chef de cabinet du ministère de l'Education nationale, Abdelwahab Guellil a indiqué qu'une série de mesures "rigoureuses" a été arrêtée, en concert avec les services de sécurité et le ministère de la poste et des TIC, pour contrer toute tentative de fraude aux épreuves du baccalauréat.
M. Guellil a précisé, dans une déclaration à l'APS, qu'il s'agit entre autres d'équiper les centres d'examen de moyens permettant de détecter tout dispositif électronique servant à entrer en contact avec l'extérieur.
S'agissant de la possibilité de couper le réseau de téléphonie mobile durant les épreuves, le même responsable a déclaré qu'il n'a pas été possible de parvenir à un accord dans ce sens car la question relève, a-t-il dit de libertés individuelles.
De son côté, le directeur de l'Education d'Alger centre, Noreddine Khaldi a affirmé que les communications à travers le réseau de téléphonie mobile seront faibles pour cause d'utilisation de brouilleurs, à raison d'un appareil par centre d'examens, précisant que la Direction dispose de 56 brouilleurs.
Par ailleurs, M. Khaldi a évoqué la mise en place d'une cellule dotée d'équipements de haute technologie qui aura pour mission, tout au long de la période des épreuves, de signaler aux autorités centrales toute éventuelle tentative de fraude.
La ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit avait annoncé lundi l'interdiction de l'introduction de téléphones portables dans les classes où se déroulent les épreuves, précisant que cette mesure concerne non seulement les élèves, mais aussi les encadreurs (enseignants, surveillants et agents) tant pour les épreuves des examens du BEM que du baccalauréat.
Toute tentative de fraude expose son auteur à l'exclusion pour une durée de cinq années s'il s'agit d'un candidat scolarisé et de dix années s'il s'agit d'un candidat indépendant.