Dans une interview exclusive, ce jeudi, à la chaine Une de la Radio nationale, le directeur général de la Sûreté nationale, le général Abdelghani Hamel, est revenu sur les dernières évolutions que connait, depuis quelques années déjà, ce corps de sécurité de première importance.
Interviewé par le journaliste Amine Saâdi, l’invité de la radio a particulièrement mis l’accent sur l’impératif de modernisation de méthodes et outils de ce corps de sécurité, au regard de l’évolution de la société et l’apparition de nouvelles formes de criminalité.
A cet effet, « une nouvelle organisation, aux niveaux local, régional et central, s’est imposée à nous pour rester le plus proche possible de la réalité du terrain », a-t-il expliqué.
Aussi, de nouvelles structures et autres brigades spécialisées ont été créées.
Au niveau de la communication, une nouvelle stratégie aussi bien au niveau interne qu’externe, a été lancée depuis quelques années.
Affichant de plus grandes ambitions, le premier responsable de la Sûreté nationale estime que si au niveau interne les objectifs semblent avoir été atteints, ceux visés au niveau externe nécessitent plus d’efforts.
A une question relative au taux de couverture sécuritaire du territoire national, le général a précisé qu’actuellement, ce taux a atteint les 80%, alors que « notre ambition est d’arriver à un taux de 100% à terme».
Il a expliqué qu’« il y a eu plusieurs plans de développement dont le dernier devrait nous permettre d’atteindre prochainement les 95% à tous les niveaux et toutes les spécialités ».
Cybercriminalité : de nouvelles structures aux niveaux central, régional et local
Au sujet de la cybercriminalité, le premier responsable de la sûreté nationale a expliqué qu’il s’agit là « d’une nouvelle forme à laquelle il a fallu faire face. Pour cela, nous avons mis en place au niveau central un bureau chargé de la cybercriminalité, de même qu’au niveau régional des bureaux ont été installés. Au niveau local, c’est-à-dire des sûretés de wilayas nous avons des cellules qui constitueront une entité qui fait face à cette forme de criminalité ».
A ce sujet, le général a souligné qu’ « à ce jour aucune affaire n’est restée en suspens, toutes ont été traitées ».
Pour ce qui est de l’adoption des nouvelles technologies, des réalisations de la police scientifique, et particulièrement le recours à l’empreinte digitale, le général El Hamel a souligné qu’à ce niveau l’Algérie peut se targuer de compter parmi les pays les plus avancés.