Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf a appelé lundi à Alger à la promotion de la Santé publique à travers la réhabilitation de l'Institut national de santé publique (INSP).
Lors d'une visite à l'Institut, le ministre a mis l'accent sur la nécessité de promouvoir la Santé publique à travers la réhabilitation de cet établissement en lui redonnant la place qui lui sied parmi les grands établissements de santé dans le monde.
Notant avec satisfaction "la reconnaissance des organisation internationales pour les réalisations accomplies par l'Algérie dans le domaine de la santé", le ministre a appelé à davantage d'efforts pour faire du système de santé un "modèle à suivre" dans la région.
M. Boudiaf a fait état de la disponibilité des autorités publiques à apporter l'aide matérielle et humaine à l'INSP, dont la création remonte aux premières années de l'indépendance. L'objectif étant de jouer un "rôle important" dans la prise en charge de la prévention et de la santé du citoyen, a-t-il dit.
Le nouveau directeur de l'Institut, le Pr. Mokhtar Hasbellaoui a présenté, à l'occasion, un exposé exhaustif sur les principales missions de l'Institut qui compte des classes administratives et scientifiques et dont la mission principale est la recherche scientifique et la réalisation d'enquêtes nationales et environnementales, outre la formation et la formation continue pour tous les corps du secteur médical.
Le Pr. Hasbellaoui a rappelé, entre autres, enquêtes en cours de réalisation, les études nationales relatives aux maladies bucco-dentaires, au dépistage précoce du cancer du sein, au diabète chez l'enfant et à l'usage abusif des antibiotiques.
Le même responsable a fait savoir que les résultats des enquêtes sur la mortalité chez les femmes enceintes et les facteurs de risque de maladies chroniques en Algérie seront publiés prochainement.
Le nouveau directeur prévoit l'élargissement des missions de l'INSP à la faveur de lÆouverture de nouveaux services après l'installation du conseil scientifique et la mise en place d'un réseau à travers le territoire national en coordination avec la tutelle en plus d'un centre multimédia.
Le ministre a annoncé, par ailleurs, la création d'un centre régional de lutte et de recherche sur le Sida en Algérie à l'Institut national de Santé publique qui travaillera en collaboration avec la Ligue arabe et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). APS