Les travaux de la 15ème édition du Forum international de l'énergie (IEF15) s’ouvrent mardi à Alger avec la participation d’une cinquantaine de pays qui se pencheront sur les perspectives énergétiques mondiales, et également sur le rôle des énergies renouvelables dans le développement futur.
Cette rencontre internationale, qu’abritera le nouveau Centre international de conférences (CIC), et à laquelle prennent part des centaines de délégués, se focalisera également sur les grandes questions énergétiques comme les marchés pétrolier, gazier et des énergies renouvelables ainsi que la gouvernance énergétique.
Le thème principal de ce forum de deux jours et dont les travaux seront à huis clos porte sur la «transition énergétique mondiale: un rôle renforcé pour un dialogue énergétique».
L'IEF15 examinera en sessions et tables rondes les perspectives et les défis de stabilité des marchés gaziers, les défis du gaz naturel, la chaîne du GNL et ses implications sur la structure du marché, les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique: les perspectives et les défis de l'après COP21 et enfin la gouvernance de l'énergie et le dialogue énergétique mondial revisité.
Il s’agira aussi de l'accès à l'énergie durable: un facteur critique pour le développement humain, et le rôle de la technologie dans le renforcement de la sécurité énergétique.
Outre les ministres de l'Energie des pays membres, des responsables, des experts, des compagnies pétrolières et gazières ainsi que des organisations internationales comme l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) prendront part à cette réunion.
Les travaux de la conférence IEF15 seront sanctionnés par une déclaration qui résumera les discussions et les conclusions des débats lors de la rencontre.
A l’issue de cette rencontre internationale, le CIC abritera mercredi la réunion informelle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui devront chercher un consensus à même de stabiliser le marché pétrolier en proie à une forte dégringolade.
Pour le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa, qui s’exprimait à la veille de cette réunion, ‘‘il n'y aura pas d'échec’’ de la réunion informelle de l'OPEP puisque, a-t-il soutenu, les 14 pays membres de l'OPEP sont tous d'accord pour stabiliser les prix mais qu'il faudrait trouver une formule agréée par tous.
L'OPEP, qui représente un tiers de la production mondiale de pétrole, est ‘‘condamnée à prendre une décision pour stabiliser les prix, que ce soit à Alger ou à Vienne en novembre’’, a indiqué le ministre dans un entretien accordé récemment à l’APS.
Le niveau actuel des prix fait perdre aux pays de l'OPEP entre 300 et 500 millions de dollars par jour, des sommes qui auraient pu être injectées dans la recherche et l'exploitation pétrolières et aussi dans de nouveaux investissements.
La problématique que devront donc affronter les pays de l'OPEP se pose surtout à moyen terme et non pas à court terme, a-t-il observé.