Le réalisateur algérien, Salem Brahimi a décroché mercredi le Annab d’or du 2e Festival d’Annaba du film Méditerranéen, pour son long métrage « Maintenant ils peuvent venir ». Un film qui raconte la tragédie du peuple algérien face au terrorisme. Salem Brahimi a dédié son film à toutes les victimes de la décennie noir.
Le prix d’interprétation masculine est revenu à Amazigh Kateb pour son rôle dans le même film". Et celui de la meilleure interprétation féminine a été attribué à l’actrice palestinienne Mayssa Abdelhadi pour son rôle dans "3000 nuits" de la réalisatrice palestinienne May Massri.
Le prix du meilleur scénario est revenu au film palestinien "The idol" du réalisateur Hani Abou Assaâd, alors que le prix spécial jury a été décroché par le long métrage italien "Dustur".
Dans la catégorie courts métrages, le jury a attribué le prix de la "mention spéciale" au film " la pièce manquante", et le prix du meilleur court métrage au film "Désolé" d’Abderrahmane Harrath.
La 2e édition du festival du film Méditerranéen a rendu un hommage au grand cinéaste iranien, Abbas Kiarostami, et à la cinéaste tunisienne, Keltoum Bornaz.
Le 2e festival d’Annaba du film Méditerranéen, qui a duré une semaine, a vu la participation de 16 pays avec 35 productions cinématographiques,(longs ,courts métrages et films documentaire ).
L’Algérie a participé avec 3 productions, « Maintenant ils peuvent venir » de Salem Brahimi, «Chronique de mon village» de Karim Traïdia et « Le tableau troué » de Djamel Azizi.