L'Algérie a besoin d'un "sursaut culturel" car c'est un vecteur de "solidarité" et "d'apaisement, de la fraternité, de l'amitié", a indiqué mercredi à Alger, le ministre de la Communication, Hamid Grine.
"Nous avons besoin d'un éveil, d'un sursaut culturel, parce que, qui dit culture, dit culture de l'apaisement, de la fraternité, de l'amitié, culture du niveau", a indiqué M. Grine lors d'une émission de la radio culturelle de la Radio nationale.
"Ce que je veux dire par là, c'est qu'un homme cultivé est un homme rassasié, qui se suffit à lui même, se nourrit spirituellement", a-t-il ajouté, relevant qu'il faudrait passer d'un "mode de production matérielle de consommation à un mode de consommation et de production spirituelles".
M. Grine a observé, dans ce sillage, que les médias auront à jouer un rôle "déterminant" dans ce "sursaut culturel", estimant que "tant qu'ils joueront un jeu culturel et social, ils pourront tisser un lien très fort de fraternité, d'amitié et de solidarité entre les Algériens".
Pour la promotion de la culture, il a indiqué avoir incité les organes de presse dans ce sens et ne pas focaliser sur des sujets politiques seulement.
Evoquant le report du Prix Assia Djebar du roman pour le mois de décembre, décerné pour la première au 20e Salon international du livre d'Alger (Sila, novembre 2015), M. Grine a souligné qu'ainsi il ne "passera pas inaperçu".
"Le jury aura le temps de lire et de sélectionner les meilleures oeuvres littéraires, publier une short liste et les lauréats ne seront pas choisis dans la précipitation", a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Grine a indiqué que son département avait atteint 90% à 95% dans la phase de finalisation des nouveaux textes se rapportant à la presse électronique dans le but de l'encadrer.