Le nouveau secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, a appelé mardi le personnel onusien à "agir" pour "réformer et améliorer" le fonctionnement de l'Organisation des Nations unies.
Avant d'entamer sa première journée de travail au siège des Nations unies à New York, M. Guterres, qui a succédé le 1er janvier à Ban Ki-moon comme secrétaire général, s'est adressé au personnel onusien, l'appelant à "agir pour réformer l'organisation".
"Je crois utile de dire qu'il n'y a pas de miracles, je suis sûr que je ne suis pas un faiseur de miracles", a-t-il déclaré, en notant que sa nomination avait "suscité beaucoup d'attentes".
"Ne nous berçons pas d'illusions", a-t-il poursuivi. "Les temps sont très difficiles", entre la multiplication des conflits et l'émergence "d'un nouveau phénomène de terrorisme mondial".
Il a rendu hommage dans ce contexte à "la générosité de la population turque (...), victime d'un terrible attentat terroriste" à Istanbul dans une discothèque la nuit du Nouvel An.
Face à ces défis, l'ONU a certes atténué les souffrances des populations mais elle "continue d'échouer à prévenir et à résoudre des conflits", a-t-il reconnu.
Il y a aussi "beaucoup de résistance, de scepticisme dans plusieurs parties du monde à propos du rôle que l'ONU peut jouer".
"Nous devons être capables de reconnaître nos lacunes, nos échecs", a-t-il lancé aux centaines d'employés et de diplomates réunis dans le hall du secrétariat de l'ONU.
Il les a appelés à "s'impliquer collectivement pour changer, réformer et améliorer" le fonctionnement de l'ONU, et à "se débarrasser du carcan de la bureaucratie".
"La seule manière d'atteindre nos objectifs est de travailler ensemble, en équipe, au service des valeurs de la charte (des Nations unies) qui unissent l'humanité", a-t-il conclu.
Dans un message diffusé dimanche à l'occasion du Nouvel An et de son entrée en fonctions, M. Guterres avait dit vouloir faire de 2017 "une année pour la paix". APS