Les sujets du baccalauréat, en 2017, seront mieux clarifiés et les élèves tenus informés, suffisamment tôt, assure la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit.
Dans une interview à la publication « Arabies » elle a, d’autre part, prévenu que les mesures anti-fraude qui seront introduites durant l’examen du bac, sont d’ordre technique, organisationnel, pédagogique, mais aussi sécuritaire.
Elle a indiqué que son département mènera une campagne de sensibilisation en direction des élèves sur les peines encourues, en cas de flagrant délit de fraude, particulièrement à la suite de l’usage du téléphone portable ou d’autres moyens technologiques.
Elle a menacé les fraudeurs de cinq années d’exclusion de l’examen pour ceux parmi eux qui sont scolarisés et de dix années pour les non scolarisés.
Elle signale, en outre, que toutes les mesures seront prises pour assurer la sécurité de l’examen et mettre en confiance les lauréats du baccalauréat.
« Au-delà de ces mesures, déclare-t-elle, l’importance de cet examen nous recommande, tant au niveau du contenu des sujets que la préservation de sa valeur pédagogique, de le réformer complètement, d’ici 2022.
Au sujet des réformes entreprises dans son secteur, la ministre a réitéré sa détermination à entreprendre tous les efforts visant à faire émerger une école Algérienne dotée de compétences et ouverte aux langues et aux différentes civilisations.
Elle a, par ailleurs, annoncé, sans autres détails, le lancement, dès le mois de janvier 2017, d’une stratégie nationale de re-médiation pédagogique et l’organisation d’examens de rattrapage au profit des élèves ayant obtenu une moyenne annuelle se situant entre 9 et 9,99, afin, dit-elle de réduire les taux de déperditions scolaires.