Le Conseil de sécurité des Nations unies a fermement condamné, mercredi, l’attaque kamikaze contre un casernement à Gao, examinant la possibilité de sanctions « à ceux qui font obstacle à la paix au Mali ».
Cet attentat, revendiqué par l’organisation terroriste Al-Qaïda (AQMI) a fait 60 morts et 115 blessés parmi les membres de groupes armés signataires de l'accord de paix, de juin 2015.
C’est cette organisation qui a revendiqué l'attentat suicide à la voiture piégée contre l'aéroport commis à Gao, le 29 novembre 2016.
Les combattants ciblés par l’attentat, appartenant à la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rébellion touarègue et à des groupes armés pro-gouvernementaux, se préparaient à effectuer des patrouilles mixtes prévues par l'accord de paix conclu avec le gouvernement du Mali.
Le président Malien, Ibrahim Boubacar Keïta, qui a décrété un deuil de trois jours, s’est indigné de la « traitrise » des auteurs de cette attaque, lesquels avaient utilisé un véhicule frappé des couleurs du Mécanisme opérationnel de coordination pour perpétrer leur attaque.