Intervenant lors de cette rencontre, la représentante de l’ambassade de Grande-Bretagne à Alger s’est engagée au nom de son pays à y faciliter le flux des exportations algériennes, en plus des flux de personnes à travers l’assouplissement de la délivrance des visas.
"Les potentialités d’exportation en Algérie sont énormes, mais très peu d’opérateurs algériens exportent vers la Grande-Bretagne. Nous sommes là (à cette rencontre) pour connaître les opérateurs, les écouter et voir comment on peut faciliter leurs exportations vers notre pays", a indiqué Jackie Mullen, attachée commerciale à l’ambassade devant un parterre d’exportateurs et industriels privés.
Pour les fruits et légumes par exemple, la Grande-Bretagne importe à plus de cinq milliards de livres sterling auprès des pays et "nous aimerions bien importer de l’Algérie qui est géographiquement plus proche que plusieurs de nos fournisseurs", a-t-elle soutenu.
Evoquant la question des visas, surtout que plusieurs opérateurs présents à cette rencontre se sont plaints des refus de visa pour la Grande-Bretagne, elle a affirmé que l’ambassadeur était lui-même embarrassé par les rejets récurrents qui répondent, cependant, à des règles pratiquées à l’échelle internationale: "Nous travaillons sur cette question des visas pour essayer de trouver des solutions définitives à ce problème", a-t-elle avancé.
Lors des débats, les opérateurs dont des exportateurs se sont notamment interrogés sur les barrières non tarifaires aux exportations vers ce pays (règles phytosanitaires notamment) et ont demandé à revoir le système des quotas avec ce pays.
En vertu de l’article 50 du traité de Lisbonne, la Grande-Bretagne et l’Union Européenne ont deux ans, après le référendum sur le Brexit du 27 juin 2016, pour parvenir à un arrangement sur les conditions de la sortie de l’UE. Après ce délai et en cas d'absence d’accord, le Royaume-Uni quitterait automatiquement l’UE. APS