Les prix du pétrole grimpaient encore ce vendredi en cours d'échanges européens dans un marché galvanisé par la hausse des prix de l'Arabie saoudite, qui a à nouveau assuré vouloir renouveler l'accord de production au côté de la Russie.
A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, valait 60,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 21 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour le contrat de décembre prenait 27 cents à 54,81 dollars.
«En ce moment, il n'y a rien qui pourrait gâcher l'enthousiasme des optimistes : les réserves américaines reculent et les représentants des pays s'étant engagés à limiter leur production n'arrêtent pas de réaffirmer leur volonté d'étendre l'accord», ont commenté les analystes.
Le Département américain de l'Energie (DoE) a fait état mercredi d'une baisse des réserves des Etats-Unis, signe que la demande dépasse l'offre dans le premier consommateur mondial.
Du côté de l'accord de limitation de la production, qui lie l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à d'autres producteurs, les marchés ont vu l'annonce jeudi par l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, d'une hausse de ses prix vers l'Asie, comme un nouveau signe du rééquilibrage du marché.
Le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, s'est rendu en Arabie saoudite, et les deux figures de proue de l'accord ont réaffirmé leur dévouement au rééquilibrage des marchés.
«Le ministre saoudien de l'Energie (Khaled al-Faleh, ndlr) a décrit le respect des objectifs de production comme +excellents+, et son homologue russe a fait de son mieux pour assurer que l'accord serait reconduit au-delà de mars 2018», a commenté un analyste.