L'Association nationale des parents d'élèves (ANPE) a appelé, ce dimanche à Alger, le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (CNAPESTE) à se conformer à la décision de justice et à arrêter la grève pour préserver l'intérêt de l'élève et son droit constitutionnel à la scolarité.
Invité du forum du quotidien El Moudjahid, le président de l'ANPE, Khaled Ahmed, a appelé les enseignants grévistes à «l'arrêt immédiat de leur mouvement de protestation conformément à la décision de la justice qui a déclaré la grève «illégale» et instruit les enseignants de regagner leurs postes de travail, en vue de préserver le droit de l'élève à la scolarité.
Le président de l'ANPE a souligné que la grève à laquelle a appelé le CNAPESTE doit être traitée avec «civilité» en tenant compte de la situation économique du pays.
Il s'est interrogé sur le sort des élèves notamment, ceux en classe d'examen (Bac et BEM), ajoutant que cette grève s'appuie sur «des motivations politiques».
«La grève ouverte n'existe pas légalement», a-t-il affirmé précisant qu'il «existe des voies et des méthodes pour formuler des revendications sans porter atteinte au maillon faible de la chaîne, qui est l'élève».
Le président de l'ANPE a souligné l'importance d'assurer la stabilité du secteur de l'Education, d'autant que la scolarité est un droit garanti par la Constitution, pour «protéger les générations futures» de toute perturbation.
Selon l'association, le phénomène de la violence, de redoublement et de déperdition scolaire sont les résultats des perturbations récurrentes qui marquent le secteur depuis des années, et ce, en dépit des efforts déployés par l'Etat.