L’opération d’identification des victimes du crash de l'avion militaire, entamée mercredi après-midi, se poursuit toujours au niveau de l’hôpital militaire de Ain Naâdja où des chapiteaux ont été dressés à cet effet.
Les services de la médecine légale, travaillent d’arrache pied pour faire parler les ADN, seul moyen d’identification des victimes en pareil circonstance.
L’identification des corps des victimes est une opération complexe et qui demande du temps, explique le Professeur Rachid Belhadj, Chef de service de la médecine légale au CHU de Mustapha Bacha, qui détaille, au micro de Karima Hasnaoui de la radio Chaine 3, les procédures, les méthodes et les étapes suivies.
Pour rappel, le crash de l’avion militaire de Boufarik, dans la wilaya de Blida, survenu mercredi matin, a fait 257 victimes dont 10 membres de l’équipage, selon un bilan arrêté par le ministère de la Défense nationale.
Suite à cet accident tragique, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a décrété un deuil national de 3 jours.