La Suède a souligné l'importance de la reprise des négociations entre le Maroc et le Front Polisario pour le règlement du conflit du Sahara occidental sur la base du respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, dans un poste publié par la ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallstrom, sur sa page Facebook, suite à l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2414.
"Le Conseil de Sécurité a décidé de renouveler le mandat de la mission de l'ONU au Sahara Occidental (MInurso). La période de renouvellement est plus courte que d'habitude (six mois) parce que le Conseil veut montrer que les parties doivent reprendre le processus politique. Le Statu quo n'est plus une alternative", a notamment indiqué Mme Wallstrom.
"Même s'il reste beaucoup de travail, l'adoption de la résolution est un pas dans la bonne direction. Maintenant, il y a, pendant six mois, une possibilité pour les parties de reprendre les négociations en vue de parvenir à une solution politique, juste, durable et mutuellement acceptable où le droit des Sahraouis à l'autodétermination est respecté", a ajouté la chef de la diplomatie suédoise.
Après avoir souligné que la résolution était le résultat de "négociations difficiles", Mme Wallstrom a expliqué que la Suède à choisi de voter pour la résolution "surtout parce qu'elle aide à sortir de l'impasse qui caractérise depuis longtemps le conflit au Sahara occidentale et soutient fermement l'Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara occidental, Horst Kohler".
Elle également ajouté que lors des négociations sur le texte de résolution, plusieurs des questions posées par la Suède ont trouvé "un écho favorable", dont des formules plus fermes sur les Droits de l'Homme, la participation des femmes et des jeunes au processus politique, ainsi que le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination dans le texte final de la résolution.
"En même temps, il y'a des parties de la résolution dont nous ne somme pas satisfaits. Il est donc important que le Conseil de Sécurité, lors du prochain renouvellement du mandat de la Minurso, réévalue le développement", a-t-elle encore dit, avant de conclure que "si aucun progrès n'est enregistré, toutes les options restent ouvertes. Cela comprend également l'organisation d'un référendum conformément au mandat de la Minurso". APS