Les banques ne sont plus tenues de questionner les déposants sur la provenance de leur argent. C’est l’instruction de la Banque d’Algérie qui invite les banques à revenir à leur métier de base, qui est celui de la collecte de l’épargne et le financement de l’économie.
Par le passé, les banques se comportaient comme des contrôleurs financiers, une pratique qui n’a plus lieu d’être, aujourd’hui, « car il n’appartient pas au banquier de refuser de l’argent, c’est antinomique avec son métier », estime M. Benbelkacem Djamel, vice-gouverneur de la Banque d’Algérie.
« Il y a des institutions spécialisées dans le renseignement financier dans notre pays. C’est ce renseignement financier qui doit prendre en charge ce type de problème », souligne le vice-gouverneur de la Banque d’Algérie.
L’instruction de la Banque d’Algérie a pour objectif de collecter la masse monétaire qui circule en dehors des circuits bancaires, évaluée, selon les experts, à 31% de la masse monétaire globale.