Les prix du pétrole montaient vendredi en cours d'échanges européens à plus de 73 dollars le baril, alors que l'Arabie saoudite a affirmé la veille vouloir limiter sa production pour ne pas entraîner une surabondance de l'offre.
Dans l'après midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 73,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 60 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat d'août, dont c'est le dernier jour de cotation, prenait 92 cents à 70,38 dollars.
Le marché estival est particulièrement volatil, alors que de nombreux risques pèsent sur l'offre, au Venezuela, en Libye et en Iran, mais également sur la demande, avec les tensions commerciales accrues.
Par ailleurs, l'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, a augmenté ses exportations en juin, ce qui a contribué à une nette baisse des prix depuis le début du mois.
Le gouverneur saoudien de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) a affirmé cependant que les exportations du Royaume n'augmenteraient pas en juillet et reculeraient légèrement en août, a rapporté l'agence Bloomberg.
"Le Brent a reculé de plus de 8% depuis le début du mois, a constaté Jasper Lawler, analyste chez London Capital Group. "Les données gouvernementales montrent que les Etats-Unis produisent à un niveau record, l'Opep a assoupli son contrôle de sa production et la Libye est de retour sur le marché", a-t-il énuméré.
Par ailleurs, le dollar a reculé, ce qui a fait gagner du pouvoir d'achat aux investisseurs utilisant d'autres devises pour acheter des barils dont le prix est fixé en monnaie américaine.