Une autosuffisance en blé dur est largement «à notre portée », il faudrait seulement mieux organiser les techniques d’irrigation dans les régions nord, a préconisé, mardi, le directeur général de l’Office Algérien interprofessionnel des céréales (OAIC).
Dans une déclaration à la radio Chaine 3, M. Mohamed Belabdi, a précisé que 600 000 hectares en irrigué suffiraient pour assurer l’autosuffisance du pays en blé dur, à condition que les agriculteurs suivent les itinéraires techniques afin de produire un minimum de 50 quintaux à l’hectare.
Le directeur général d’OAIC insiste, d’autre part en faveur d’une meilleure utilisation des équipements et l’introduction massive des systèmes d’économiseurs d'eau. «L’effort, dit-il, doit être doublé. Il faut travailler pour l’irrigation à point», ajoute M. Belabdi
Celui-ci confirme la poursuite des soutiens de l’Etat à la filière céréalière par le biais de l’acquisition de matériels d’irrigation à hauteur de 50 %.
Les superficies céréalières en Algérie, sont dépendantes pour 98% de la pluviométrie, une raison pour laquelle les autorités sont en train de promouvoir un vaste programme pour assurer leur irrigation en période défavorable.
Ce programme, signale t-il, en même temps qu’il a suscité l’engouement des agriculteurs, a donné des résultats. Il signale que quelque 54 000 hectares réservés à la céréaliculture ont été équipés de ces nouveaux systèmes d’irrigation.
A noter que l’Algérie couvre actuellement la moitié de ses besoins en blé dur ainsi qu’une quantité infime en blé tendre, le reste étant importé pour environ 3 milliards de dollars annuellement.