Les représentants du Collectif autonome des médecins résidents algériens (CAMRA) ont organisé, dimanche, un sit-in devant le siège du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, pour revendiquer l'ouverture des portes du dialogue avec la tutelle au sujet de l'application de ce qui a été convenu et consigné, en avril dernier, dans le procès-verbal (PV) de réunion entre les deux parties.
A cet égard, Meriem Hadjeb, membre du CAMRA, a précisé que cette action intervenait pour revendiquer une rencontre avec l'Inspecteur général du ministère, en sa qualité de chargé du suivi du dossier des médecins résidents, la reprise du dialogue avec le ministère de tutelle, ainsi que l'application de ce qui avait été convenu.
Soulignant l'urgence de «traiter certains problèmes, tels que ceux liés aux pressions auxquelles sont exposés certains médecins résidents après la reprise de leur service et l'échec d'un grand nombre de ces médecins aux épreuves DEMS, elle a appelé à l’organisation d'une session de rattrape, à ce propos.
Lors de son dernier communiqué, le CAMRA avait exprimé son mécontentement quant à la manière dont les examens du DEMS s'étaient déroulés, appelant le MESRS à «bien réfléchir à cette question loin de toues autres considérations».
Le CAMRA et le ministère ont convenu, selon le procès verbal de la réunion, de la modulation du service civil, à savoir trois à quatre ans pour les régions du Nord et 1 à 2 ans pour les Hauts plateaux et le Sud.
Ils s'étaient mis d'accord également sur la disponibilité d'un logement individuel, équipé, adapté et décent comme préalable à toute affectation dans le cadre du service civil pour les wilayas du Sud et des Hauts plateaux et les villes situées dans un rayon de 100 km au plus du domicile du médecin concerné. Cependant, en cas d'indisponibilité du logement, le chef d'établissement est dans l'obligation de recourir à une location.
Le PV évoquait également la prime mensuelle du service civil et le regroupement familial à tous les couples appartenant au secteur, outre la garantie de plateaux techniques permettant au médecin d'exercer ses fonctions dans les meilleures conditions.
A rappeler que les médecins résidents avaient repris leurs activités pédagogiques et hospitalières le 24 juin 2018, après 8 mois de grève.
APS