Le Comité de suivi de l’accord (CSA) de paix et de réconciliation au Mali a tenu, le mardi 18 septembre à Bamako, une réunion d’évaluation de l’application de l’accord de paix, issu du processus d’Alger.
Les membres du comité ont constaté un retard dans la mise en place des institutions intérimaires et des mécanismes de sécurité et de défense, notamment des unités du MOC (mécanisme opérationnel de coordination) à Kidal et Tombouctou.
« Il y a petit problème qui persiste, c’est celui de la mise à la disposition des armes lourdes par les trois parties signataires. Mais ceci devrait connaitre son épilogue dans les prochains jours », a expliqué le président du CSA, l’Algérien Ahmed Boutache, dans une déclaration à la Chaine 3 de la Radio Algérienne.
Le deuxième point abordé lors de la réunion du CSA a trait à la stratégie retenue par le nouveau gouvernement pour réaliser le deuxième volet de la feuille de route du 22 mars 2018, qui concerne des questions beaucoup plus fondamentales, à savoir « la révision constitutionnelle, la charte sur la paix et la réconciliation nationale, le développement économique, social et culturel et certains aspects relatifs au comité vérité, justice et réconciliation », a ajouté M. Boutache.