Le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel a rappelé samedi à New York que l’Algérie a été "la toute première cible du terrorisme", un phénomène devenu aujourd’hui l’un des fléaux planétaires les plus destructeurs.
"Le terrorisme dont l’Algérie a été la toute première cible au tournant du siècle passé est devenu aujourd’hui l’un des fléaux planétaires les plus destructeurs", a-t-il souligné dans un discours prononcé lors du débat général de la 73éme session de l’Assemblée générale de l’ONU.
Il a affirmé, à l'occasion, que l'Algérie, au prix de lourds sacrifices,"a pu y faire face, seule", en adoptant une approche et des moyens qui ont prouvé leur efficacité.
La lutte doit s'attaquer aux causes profondes
"Cette expérience, que nous sommes disposés à partager, s’est fondée sur la conviction que toute stratégie de lutte doit impérativement s’attaquer aux causes profondes de cette plaie des temps modernes et qu’elle doit s’accompagner d’une politique de lutte résolue contre la radicalisation et l’extrémisme violent", a-t-il estimé.
Le chef de la diplomatie algérienne a interpellé la communauté internationale pour qu'elle fasse en sorte que le combat qui est livré à ce fléau s’accompagne tout à la fois de mesures de dé-radicalisation et d’une véritable promotion de politiques prônant le "vivre-ensemble".
"Il me plait de rappeler, dans ce contexte, que la résolution des Nations unies déclarant le 16 Mai journée internationale du vivre ensemble en paix, initiée par l’Algérie, s’inscrit dans le cadre des efforts destinés à promouvoir les principes du dialogue inclusif devant présider à la recherche de solutions aux défis de la stabilité tant au plan national qu’international", a-t-il souligné.
Le ministre a rappelé, à ce titre, que l'Algérie en tire "une légitime fierté" tant les valeurs et principes du vivre ensemble en paix ont constitué le socle de la politique de concorde civile et de réconciliation nationale, mise en œuvre par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour mettre fin "définitivement" à la tragédie nationale et réconcilier les Algériens entre eux.
Il a fait remarqué, à ce titre, que "ces mêmes principes guident avec constance l’action de la politique extérieure" de l'Algérie dans son voisinage immédiat comme dans son interaction avec le reste du monde.