« 10 millions tonnes de ciment et 18 millions coupures textiles en plus du fer et des engrais seront exportés, dans les prochaines années en Amérique suite au excédent de production à l’instar du rond à béton », a assuré mardi le ministre de l’Industrie et des mines, Youcef Yousfi.
L’invité du matin à la Chaine 1 de la Radio algérienne a expliqué que « la chute des prix du pétrole en 2014 était un leitmotiv de la diversification de l’économie nationale dans le secteur industriel à l’instar du tourisme et de l’agriculture », ajoutant que le souci de satisfaction des chantiers des quatre millions de logements, lancés par le Président de la République, en matériaux de construction on exportait 6 millions de tonnes de ciment et de grandes quantité de rond à béton et de céramique, on a pu atteindre une autosuffisance avant d’exporter l’excédent - 3 millions de tonnes - en 2017. « un excédent qui va atteindre les 10 millions de tonnes », a-t-il indiqué.
Le ministre a divulgué que le groupe Gika participe à hauteur de 50% de la production nationale alors que les producteurs privés se partagent les 50% restants.
Le ministre a également révélé que le textile algérien a pris le chemin de l’Europe après la mise en production de l’usine de Rélizane dont le parachèvement de son expansion se fera dans les 4 ans à venir. Un complexe qui emploie 25 mille employés et produit 30 millions de coupons dont 60% sera exporté.
Le ministre n’a pas manqué d’évoquer l’importance du projet de transformation du phosphate dont les travaux de réalisation, récemment lancés à Tébessa – à coût de 1500 milliards de dinars – où vont être transformés tous les engrais comme l’ammoniac et le phosphate à hauteur de 4 millions de tonnes dont trois exportables via le port de Annaba qui permet aussi de recevoir des matières premières importées.
S’agissant du partenariat avec les saoudiens, M . Yousfi a fait savoir que son département ministériel et Sonatrach entreront, dans les dix prochains jours, en discussion avec les géants de la pétrochimie saoudiens, telle Saipec, pour le lancement, outre des projets privés mixtes, d’un projet pour les industries pétrochimiques.