Le jury a dévoilé, ce dimanche, les lauréats de la 4ème édition du Grand prix Assia Djebar, lors d’une cérémonie de remise de prix organisée au Centre international des conférences (CIC), Abdelatif Rahal, en présence de MM. Djamel Kaouane et Azzedine Mihoubi, respectivement ministre de la Communication et ministre de la Culture.
Les lauréats ont reçu leur prix, assorti d’une récompense financière d’un (1) million de dinars pour chacune des trois langues.
Sur les 66 oeuvres en lice, trois ont été primées. Ainsi, le prix du meilleur roman en langue arabe a été décerné à Nahed Boukhalfa pour son œuvre « Sirène ». En langue amazigh, le prix est revenu à Hani Khelifi pour son roman « Imahbel » (ou Ies Fous), alors que la meilleure œuvre en langue française, le prix a été remis à l’auteur de «Les yeux de Mansour », de Ryadh Djiroud.
Dans son allocution, le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a souligné que le Prix Assia Djebar, qui porte le nom d’une écrivaine et académicienne "attachée à sa patrie et son identité", contribuait à la promotion de la littérature algérienne.
Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a pour sa part, affirmé que "Assia Dejbar demeure l'une des grandes écrivaines algériennes qui a marqué de son empreinte la littérature de son pays et à l’étranger", appelant à cette occasion, à créer une "fondation éponyme qui aura pour principale mission l’organisation du Prix Assia Djebar".
Cofinancé par l’Anep (Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité) et l’Enag, le Grand Prix Assia-Djebar du roman, vise à promouvoir littérature algérienne et lui donner une audience internationale.
La cérémonie de la prestigieuse des distinctions littéraires en Algérie, s’est déroulée en présence d'une grande assistance faite de plusieurs personnalités du monde culturel et de l’édition.