Le chantre de la musique andalouse Nouri Koufi et l'orchestre égyptien traditionnel de musique savante «Takht arabe » ont animé, le dernier spectacle de la 13e édition du Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes mardi soir à Alger.
La dernière soirée a été ouverte par le maitre du genre haouzi, Nouri Koufi, qui a ravi le public de l’Opéra d’Alger, par un florilège de haouzi et de Medh, à commencer par une « nouba zidane », le Qacid « Ana lkaoui » et la célèbre « Sidi boumediène » qui l'a fait connaitre dans les années 80.
Sous la houlette du maestro Yasser Mouawad, l'orchestre égyptien « Takht arabe » est entré en scène en deuxième partie de soirée en interprétant plusieurs classiques arabes, à l’instar des merveilles d’Oum Kalthoum « Ana fi intidarik », « Daret el ayem » et « Inta omri ».
Au plaisir des mélomanes de musique ancienne, « Takht arabe » a enchainé par quelques titres d'un autre monument de la chanson égyptienne et arabe, en l'occurrence Abdelhalim Hafedh, suivi de chansons puisées du patrimoine arabe, comme le sublime Mouachah « Lama bada yatathanna ».
Pour conclure la troupe a tenu à rendre hommage à la moudjahida Djamila Bouhired à travers une composition musicale sur un célèbre poème de Nizar Kabbani chanté par Fouad Ouamane, avant d'exécuter magistralement un mix des deux hymnes nationaux algérien et égyptien.
Pour rappel, le 13e Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes, ouvert le 18 décembre, a vu la participation de plusieurs artistes et groupes venus de treize (13) pays. Une édition rehaussée par un hommage rendu au grand musicien du Malouf, Hamdi Bennani.