La Cour pénale internationale a décidé de l’acquittement de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé poursuivis pour "crimes contre l’humanité" après les violences postélectorales de 2010 et 2011 en Côte-d'Ivoire.
Les juges de la CPI ont ordonné la remise en liberté immédiate des deux accusés. Ils se sont prononcés en faveur de l'acquittement de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, et ont ordonné sa mise en liberté immédiate. Mais, finalement, quelques minutes plus tard, cet ordre de mise en liberté a été suspendu jusqu'à mercredi en attendant de savoir si le procureur faisait appel. Une nouvelle audience doit donc avoir lieu demain à 10 heures, heure locale.
Cela fait sept ans que Laurent Gbagbo est en détention. Il était accusé de quatre chefs d'inculpation de "crimes contre l'humanité : meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains". Des faits qui couvrent la période de crise post-électorale en Côte d'Ivoire entre novembre 2010 et avril 2011. Des violences qui ont causé la mort de plus de 3 000 personnes en cinq mois. Des faits pour lesquels Laurent Gbagbo avait plaidé non coupable.
La décision de la CPI est un événement exceptionnel qui va avoir un impact direct sur la vie politique en Côte d'Ivoire, avance Adama Gaye, journaliste et consultant sénégalais, contacté par Nesrine Dahmoune de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.
Adam Gaye, Journaliste-Consultant Sénégalais