
Au moins cinq personnes ont été tuées et vingt autres blessées dans des combats entre des milices libyennes rivales mercredi au sud de Tripoli, selon un bilan du ministère de la Santé.
Les combats ont repris mercredi en dépit d'une mise en garde de la mission de l'ONU en Libye (Manul) qui a condamné plus tôt la "mobilisation militaire" au sud de la capitale Tripoli, mettant en garde contre toute violation de l'accord de trêve.
Le ministère libyen de la Santé n'a pas précisé si des civils figurent parmi les victimes.
Entre fin août et début septembre, des combats entre des groupes armés venant d'autres villes de l'ouest libyen et des milices tripolitaines ont fait au moins 117 morts et plus de 400 blessés.
Les violences s'étaient arrêtées après un accord de cessez-le-feu conclu sous l'égide de l'ONU.
Selon des témoins, des tirs intermittents étaient entendus mercredi soir au sud de la capitale, où des routes ont été fermées à la circulation.
La Manul a "condamné fermement la récente mobilisation militaire", indiquant dans un communiqué qu'elle "surveillait la situation de près".
Elle a "mis en garde les parties contre toute violation de l'accord de cessez-le-feu conclu les 4 et 9 septembre 2018, qui compromettrait la stabilité de la capitale et, plus important encore, mettrait en danger la vie des civils et de leurs biens".