L'autorité palestinienne basée à Ramallah a dénié jeudi tout bien-fondé à la conférence internationale de Varsovie sur le Moyen-Orient qui, a-t-elle affirmé, vise à "normaliser" l'occupation israélienne des Territoires palestiniens.
"En prenant totalement le parti du gouvernement israélien, (l'administration Trump) cherche à normaliser l'occupation israélienne et le déni systématique du droit palestinien à l'indépendance. La conférence de Varsovie s'inscrit dans ce contexte", a indiqué Nabil Chaath, un conseiller du président Mahmoud Abbas, cité par des médias.
La conférence de Varsovie, officiellement consacrée à la sécurité au Moyen-Orient, est censée porter largement sur l'Iran. Mais le gendre et conseiller du président américain Donald Trump, Jared Kushner, devrait aussi évoquer l'effort américain en cours depuis des mois pour présenter une initiative diplomatique dans le conflit israélo-palestinien.
Nabil Chaath rappelle que la direction palestinienne a refusé de participer à la conférence de Varsovie qualifiée de "conspiration américaine" et rejetant des pourparlers avec Washington tant que les Etats-Unis n'auront pas adopté une politique plus équilibrée.
"Un processus de paix ne peut pas servir à faire en sorte qu'une des parties soit amnistiée de ses crimes de guerre ou qu'une autre renonce à ses droits fondamentaux au regard de la charte des Nations unies", a-t-il expliqué.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a décidé de boycotter l'administration Trump qui a discrédité , a-t-il dit, les Etats-Unis dans leur rôle historique de médiateur en considérant en 2017 El-Qods occupée comme la capitale d'Israël. L'administration Trump a infligé depuis une série de coups sévères à l'Autorité palestinienne, en coupant notamment des centaines de millions de dollars d'aide aux Palestiniens.(APS)M. Messahel reçoit le nouvel ambassadeur de la Bosnie-Herzégovine en
Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a reçu jeudi au siège de son ministère, M. Kemal Muftic, qui lui a remis les copies figurées des lettres de créances, l'accréditant en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Bosnie-Herzégovine, auprès de la République algérienne démocratique et populaire, avec résidence à Paris, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.