Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a progressé à 74,04 dollars le baril jeudi, contre 73,43 dollars la veille (mercredi), a indiqué l'Organisation pétrolière vendredi sur son site web.
Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l'Opep (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen(Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale),Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran),Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela).
Le même jour, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 75,23 dollars à Londres en cours d'échanges, en hausse de 66 cents par rapport à la clôture de mercredi, après avoir culminé à 75,42 dollars.
A New York, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 20 cents à 66,09 dollars, quelques minutes après avoir atteint 66,16 dollars, un plus haut également depuis quasi six mois.
Les prix avaient bondi lundi après que les Etats-Unis ont annoncé l'annulation des exemptions américaines qui permettaient à certains pays d'importer du brut iranien malgré des sanctions de Washington.
"En théorie, cela devrait sortir entre 1 et 1,3 million de barils par jour du marché", a estimé un analyste, même si selon lui, "cela reste à voir".
L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial, a en effet déjà promis d'augmenter ses extractions pour compenser les barils iraniens, même si le ministre de l'Energie, Khaled al-Faleh, a précisé mercredi que cette hausse ne se ferait pas "immédiatement", selon des propos rapportés par l'agence Bloomberg.
Jeudi, la hausse du WTI était moins marquée alors que l'Agence américaine d'information sur l'énergie a fait état mercredi de stocks de brut plus importants que prévu aux Etats-Unis.
Ceux-ci ont ainsi augmenté de 5,5 millions de barils lors de la semaine achevée le 19 avril. Toute hausse des réserves américaines de brut est généralement interprétée comme le signe d'une moindre demande dans la première économie au monde.