L'ONU s’est déclarée, vendredi, "gravement préoccupée" par les informations faisant état de bombardements aveugles dans les zones civiles à Tripoli, liés aux combats violents entre les forces du maréchal Khalifa Haftar et celles du Gouvernement d'union nationale (GNA).
"Les Nations-Unies rappellent aux parties la nécessité de protéger les civils et d'accorder un accès immédiat et inconditionnel aux partenaires humanitaires", a souligné le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU à New York.
Selon lui, la situation humanitaire à Tripoli continue de se dégrader et de violents combats se poursuivent, notamment dans les zones peuplées.
"La nuit dernière, des roquettes et des obus de mortier auraient été tirés sur des quartiers résidentiels de la ville", a déploré le porte-parole lors de son point de presse quotidien.
Près de 39.000 personnes ont été déplacées, selon l’Agence des Nations-Unies pour les migrations (OMI), alors que la vérification des victimes civiles est en cours.
Les civils dans les zones touchées par le conflit pâtissent des coupures d'électricité et des pénuries d'eau en raison d'infrastructures endommagées, tandis que l'accès à des besoins essentiels tels que la nourriture, les médicaments et le carburant est sérieusement entravé, a poursuivi le porte-parole du chef de l’ONU.