La détermination est de mise pour poursuivre le hirak qui a fait deux mois déjà depuis le 22 févier, date du premier vendredi de la mobilisation partie à l’objet d’exprimer les premières revendications citoyennes avec innovation et ferveur pour un changement radical et le départ du système en place.
C’est dire que la protesta s’est inscrite dans la durée et le mois de ramadhan, coïncidant avec la date du 6 mai prochain, n’est pas pour décourager les manifestants abonnés en masse dans ces messes pacifiques du vendredi qui a surpris et enchanté les observateurs à travers le monde et honoré les Algériens par leur organisation, leur civisme et leur génie collectif qui ne cesse d’inspirer le reste du monde.
Présente à la place emblématique de la manif de vendredi, à la Grande Poste, Amina hadjiet, de la radio chaine 3, a eu la réponse unanime des marcheurs rencontrés sur la place publique qui répondaient à la question du « comment faire durant le ramadhan ? » La réponse était : « nous y sommes et nous y resterons mobilisés pendant le ramadhan et après… ». La recette de la mobilisation ramadhanesque et les détails dans le reportage.
Le politologue Mohamed Taibi souhaite de son côté que « la rivière ne sera pas détournée », estimant que « quand la hogra disparait, quand les leaders d’opinions s’installent, l’Algérien sait ce qu’il a à faire et ce qu’il ne doit pas faire ». « Une fois sa peur partie, ses valeurs recouvrées, l’Algérien est déterminé à poursuivre sa marche historique jusqu’à concrétiser l’exploit », souligne-t-il.