
- Acte 15 de mobilisation, compte-rendu de Amina Hadjiate de la radio Chaine 3
- Les Oranais affichent une franche détermination à continuer la mobilisation - Témoignages recueillis par Hamza Belmadani pour la
- Les Tizi-ouzéens descendus trés nombreux dans les rues - Compte rendu de Mohamed Haouchine pour la chaine 3
- Les Constantinois pour un dialogue inclusif et rassembleur - Correspondance de Hayet Karboua pour la radio chaine 3
- Les Jijiliens aussi déterminés jusqu'au bout - Compte rendu de Abdelhamid Zouad
Acte 15 de mobilisation. Les manifestants ont une nouvelle fois envahi la rue pour exiger le départ du système qu’il juge illégitime. Dans plusieurs wilayas du pays, les manifestants toujours aussi nombreux ont scandé des slogans hostiles aux représentants du système. Ils ont également rendu hommage à Kamel Eddine Fekhar décédé suite à son incarcération.
A Alger, alors qu’un dispositif policier avait quadrillé la ville dès la matinée, un nombre impressionnant de manifestants s’est mobilisé pour poursuivre le combat du peuple pour le changement du régime. Dans son compte rendu de 15h, la journaliste de la Chaine 3, Amina Hadjiate, signale la présence en force de la tenue mozabite en guise d’hommage à Kamel Fekhar. «Les visages affichent le deuil mais surtout la détermination», constate-t-elle.
La mobilisation continue partout ailleurs dans les autres wilayas au même ton, mêmes revendications comme à Oran où l’on réclame toujours le départ des « B » et le changement du système de gouvernance en appelant "l’armée à céder les commandes de la chose politique" tel que l'exprimé dans les témoignages recueillis au micro du correspondant permanant de la radio chaine 3, Hamza Belmadani.
A Tizi Ouzou, Mohamed Haouchine constate que la foule est plus nombreuse que le vendredi passé et débordant le long des grandes artères de la ville des Genêts.
« Partez tous ! » et « Rendez-nous le pays » ou encore « Heureux les martyrs qui n’ont rien vu », tonnaient en chœur comme des cris d’alarme qui expriment, entre autres slogans connus du hirak national, le ras-le-bol d’une population qui aspire à un avenir meilleur.
Décidés à en finir avec le système actuel et ses symboles, à Constantine les marcheurs du 15ème vendredi clament une Algérie nouvelle « sans exclusion ni marginalisation ». La sortie d’aujourd’hui était l’occasion pour les marcheurs de dialoguer, de discuter et d’échanger des idées et d’informations tout en brandissant des slogans qui disent : « Oui au dialogue » et « Oui à l’union nationale », constate Hayet Karboua sur place.
A Jijel, Abdelhamid Zouad a constaté que rien n’entame la marche pacifique en ce 15ème vendredi et dernier du mois de ramadan. La ville a vibré sous les claxons d'inombrables voitures et motos qui sillonnent en cortèges la marée humaine le long des artères principales de la ville. Parés de l’emblème national, les marcheurs brandissaient les mêmes slogans avec détermination dont « nous sommes là et ce n’est pas fini ! »