16 manifestants placés, dimanche, en mandat de dépôt par la justice. L’affaire est liée au drapeau berbère brandit lors de la marche du vendredi dernier.
Prétendument accusés d’outrage à corps constitués, les manifestants arrêtés ont finalement comparus pour d’autres chefs d’accusation encore plus graves. «Le chef d’inculpation, d’une extrême globalité, est d’être détenteur d’un emblème attentatoire à l’unité nationale», déplore Maître Fetta Saddat dans une déclaration à la radio Chaine 3.
L’avocate dénonce des «procès politiciens» et estime qu’«on est encore loin de l’Etat de droit pour lequel s’est mobilisé le peuple algérien depuis le 22 février à nos jours».
Le collectif d’avocats constitué pour défendre les accusés a décidé d’introduire un appel contre l’ordonnance de placement sous mandat de dépôt.