Echanges de tirs de missiles et d'obus entre les combattants du Hezbollah et l'armée israélienne

Le Hezbollah Libanais et l’armée israélienne ont échangé, dimanche, des tirs de missiles et d’obus de part et d'autre de la frontière séparant le Liban de la Palestine occupée, faisant craindre une escalade après ce regain de vives tensions.

Les tirs des combattants de ce mouvement, menés à l’aide de missiles, l’ont été en réaction à une frappe de l’armée israélienne, le 24 août, en Syrie, qui s'est soldée par la mort de deux membres de la branche militaire du Hezbollah. Ce parti Libanais a aussi accusé Israël d'avoir mené, le 25 août, une attaque de drones contre son bastion, dans la partie sud Beyrouth. Celle-ci avait été présentée par le chef du Hezbollah comme « le premier acte d'agression » d'Israël au Liban depuis la guerre de 2006.

L'armée israélienne a riposté en bombardant à l’aide d’obus et de roquettes incendiaires, un secteur du sud du Liban dans les environs des localités de Maroun al-Ras, Aïtaroun et Yaroun, provoquant des incendies dans les secteurs boisés.

A la suite de cet incident, Israël a trouvé deux alliés dans la région, le Bahrein et les Emirats Arabes unis, lesquels ont critiqué l'attaque du Hezbollah contre les forces d’occupation de la Palestine, s’en prenant également à l’Etat Libanais, qu’ils accusent de passivité face aux agissement de la puissante organisation de Hassan Nasrallah.

Le ministre Bahreini des Affaires étrangères, Khaled Ahmed el Khalifa a jugé que « L’agression d’un Etat contre un autre est interdite par le droit international », accusant sur la lancée Beyrouth de faire preuve de passivité et d’un « grand relâchement face à ses responsabilité ».

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