Le coordinateur général de l'Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM), Karim Younes a fait état, lundi à Alger, de la présentation dans les tout prochains jours de deux propositions relatives à la révision de la loi portant régime électorale et à la création d'une haute Instance indépendante, chargée de la préparation, de l'organisation et de la surveillance du processus électoral.
Dans une déclaration à la presse, au terme de l'audience accordée par l'INDM à des associations et organisations nationales, M. Younes a indiqué que ces deux propositions constituaient la conclusion de l'ensemble des propositions formulées par les partis politiques, les personnalités et représentants de la société civile reçus par l'Instance, précisant que les deux documents seront distribués, dans les deux prochains jours, en vue de permettre à toutes les parties de les étudier.
"L'INDM n'a pas vocation d'élaborer et de promulguer les lois, qui relèvent des prérogatives du Parlement", a-t-il poursuivi.
Affichant son "attachement" à continuer à présider l'INDM, il s'est dit convaincu de l'importance du rôle de cette dernière, notamment en la conjoncture actuelle que traverse le pays.
Par ailleurs, il a déploré "les injures ciblant des membres de l'Instance via des sites électroniques (sans les citer), affirmant que l'INDM demeurera solidaire "en cas d'une quelconque tentative d'atteinte à ses membres ou à leurs familles, y compris à travers le recours à la justice si nécessaire".
A une question sur le processus de dialogue, M. Younes a fait savoir que l'INDM a eu à ce jour des discussions avec une trentaine de partis politiques, un grand nombre de personnalités et de représentants d'associations nationales et locales, réaffirmant l'importance de poursuivre le dialogue.
A noter que la plupart des interventions des associations et organisations ayant pris par à la rencontre de ce lundi, étaient axées sur la nécessiter d'accélère l'organisation de la Présidentielle et de réunir le climat favorable, en offrant toutes les garanties, en sus de la démission du gouvernement qui constitue "une revendication populaire".
APS