Une batterie de mesures a été prise par les services de l’Algérienne des Eaux (ADE) de Tindouf pour éviter la pollution de l’eau potable distribuée au chef lieu de wilaya, a-t-on appris mercredi des responsables locaux de l’entreprise.
Ces mesures préventives ont été adoptées à la suite de plaintes d’habitants des quartiers Ksabi et El-Badr suspectant des infiltrations d’eaux usées dans le réseau d’eau potable, après avoir constaté un changement de couleur et le dégagement d’une odeur de cette eau, a expliqué à l’APS le directeur de l’ADE par intérim, Nasreddine Bechani.
Un plan d’urgence a été arrêté et comporte la rénovation du réseau d’AEP au niveau des quartiers précités et un appel à ses habitats de ne pas recourir aux pompes hydrauliques le jour ou l’eau n’est pas distribuée dans le réseau.
De même, a-t-il été décidé d’accroitre le taux de chlore dans l’eau potable distribuée, comme première mesure pour éliminer d’éventuels éléments bactériologiques, et de procéder à des prélèvements d’échantillons le jour et le lendemain de la distribution de l’eau pour analyses par les laboratoires de l’ADE et du bureau communal d’hygiène, a précisé M.Bechani.
L’ADE a également procédé au démantèlement de parties du réseau de conduites en galvanisé et leur remplacement par d’autres offrant plus de sûreté, afin d’éviter les risques de contamination de l’eau potable, en plus de dépêcher des équipes de l’ADE, du bureau communal d’’hygiène ainsi que des services de la daira pour le suivi de la situation, a-t-il ajouté.
Le directeur de l’ADE par intérim a démenti ‘’toute contamination pour le moment de l’eau potable’’, reconnaissant toutefois l’existence d’une odeur et d’une coloration de cette eau, à l’origine encore inconnue, en attendant que les services concernés ne soient fixés sur la question.
Face à cette situation, l’ADE appelle les citoyens à éviter les abus d’utilisation de l’eau potable et leur utilisation dans la cuisine, surtout les premières quantités distribués sur le réseau, dans un souci de préserver la santé publique et d’éviter les risques de maladies transmissibles à travers l’eau.