Le Paradou AC s’est brillamment qualifié pour la phase de poules de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) à la suite de sa belle victoire acquise face aux Ougandais de Kampala City (4-1), ce dimanche à Alger, à l’occasion de la phase retour des 16es de finale « bis ».
Pour sa première participation dans une compétition continentale, le Paradou AC ne sait pas contenter de faire bonne figure ou bien de représenter au mieux le football algérien. Bien au contraire, ce premier coup d’essai des Académiciens a été un véritable coup de maitre du moment qu’ils ont réussi à passer en phase de groupes, éliminant au passage des pointures du continent, à l’image du CS Sfax (Tunisie).
Après avoir réussi sa phase aller de ces 16es de finale « bis », en ramenant un nul très prometteur de Kampala, les camarades de Zorgane ont confirmé au stade du 5 Juillet, tristement vide.
On dit que les absents ont toujours tort et c’est véritablement le cas. En effet, les Pacistes ont réalisé un véritable récital offensif, malgré un paquet d’absents, dont l’attaquant Ryad Benayad. Gonflés à bloc pour être à la hauteur de ce moment historique, les joueurs du Paradou ont commencé la partie tambour battant. Il n’a fallu que huit petites minutes pour voir le PAC ouvrir le bal par l’entremise de Harrari.
Par la suite, les Ougandais ont profité d’un moment de flottement de la défense du PAC pour égaliser à la 23e minute grâce à Okello. Ce regain d’espoir des visiteurs n’a duré qu’un petit quart d’heure, car les Algérois ont réussi à reprendre l’ascendant à la faveur d’un penalty transformé avec succès par Bouzok (37’).
En seconde période, les Algériens ont confirmé leur suprématie en rajoutant deux autres réalisations par Kadri (64') et Bouguerra (70'). Il faut dire que le score aurait pu plus éloquent si les protégés du Portugais, Francisco Chaló, avaient été plus adroits devant la cage adverse.
De par cette performance, le PAC est entrain d’écrire une nouvelle page de son histoire et continue l’aventure africain, en dépit du départ des ses meilleurs éléments, partis monnayer leur talent sous d’autres cieux, ajouter à l’inexpérience de ses joueurs, dont la moyenne d’âge ne dépasse pas les 23 ans.