Le ministre des Ressources en eau, Arezki Berraki, a assuré lundi à Alger que les réserves en ressources hydriques disponibles actuellement permettent de satisfaire aisément les besoins de l’Algérie en eau potable jusqu’à fin 2021.
"Les stocks permettent de satisfaire les besoins aisément pour cette année et même pour l’année prochaine", a-t-il indiqué à l’issue d’une rencontre de concertation avec le ministre de l’Agriculture et du développement rural, M.Chérif Omari, autour de l’élargissement des surfaces agricoles irriguées.
M.Baraki a évoqué l’existence de plus de 4,3 milliards de mètres cubes d’eau au niveau des barrages, en plus des nappes souterraines disponibles en grande quantité dans le sud du pays, ainsi que les stations de dessalement de l’eau de mer en nord du pays.
Interrogé sur l’impact du stress hydrique sur l’agriculture, le ministre a assuré que les grands périmètres agricoles sont irrigués à partir des barrages et que les réserves disponibles permettent de satisfaire également les besoins des agriculteurs en eau.
Il a noté par ailleurs qu’il y’a un décalage des averses en raison du changement climatique, en ajoutant que les mois de mars et avril qui deviennent les mois les plus pluvieux ont déjà permis au pays de renouveler ses réserves par le passé.
S'agissant des mesures prévues par son département pour faire face au risque de stress hydrique et les éventuelles sécheresses accentuées par les problèmes climatique, M.Berraki a répondu que son ministère attend les résultats du mois d’avril pour anticiper sur les années futures et les mesures à prendre.
Concernant les parts des ressources en eaux consacrées au secteur agricole, le ministre a affirmé que 6,8 milliards de mètres cubes sont utilisés annuellement pour l’irrigation des surfaces agricoles, soit deux tiers de plus que l’alimentation en eau potable qui se chiffre à 3,6 milliards de mètres cubes.