« La révision de la Constitution doit être en adéquation avec les changements politiques, économiques et culturelles que traverse l’Algérie » a déclaré le Président du Conseil Constitutionnel, Kamel Fenniche.
Lors de son passage à l’émission « invité du matin » sur les ondes de la chaîne1, M. Fenniche a estimé que l’implication du Parlement avec la participation des partis politiques et des associations dans les discussions sur la révision de la loi fondamentale du pays, permettra d’élaborer une «Constitution consensuelle qui incarne la transparence et la démocratie».
Pour éliminer les incohérences, la nouvelle loi fondamentale devrait «inclure une révision de toutes les lois ordinaires et organiques, y compris la loi électorale », estime-t-il.
Fenniche a insisté, particulièrement, sur l’importance d’appliquer « le principe de séparation des pouvoirs» en estimant que le régime semi-présidentiel est le plus approprié à l’Algérie.
Pour le Président du Conseil Constitutionnel, "le système politique qui sera mis en œuvre à l'avenir obligera l’exercice des pouvoirs d’une manière équilibrée ». C’est ce qui constitue, affirme-t-il, « le fondement de la nouvelle République promise par le président de la République Abdelmadjid Tebboune ».