La Ligue arabe salue la décision du cessez-le-feu au Yémen

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a salué jeudi l'annonce, par la coalition au Yémen dirigée par l'Arabie saoudite, d’un cessez-le-feu de deux semaines sur tous les territoires.

"Le peuple yéménite est le premier gagnant de cette importante initiative qui reflète le sens de la responsabilité et reconnaît le danger que représente le défi actuel auquel tout le monde se voit confronté", a indiqué jeudi Aboul Gheit dans un communiqué, ajoutant que cette situation nécessite la cohésion et la compassion pour affronter la pandémie mondiale de coronavirus.

Il a, par ailleurs, exhorté le mouvement "Ansarullah" (Houthis) à faire montre d’engagement et de réactivité à l’égard de cette initiative, qui constitue une rare occasion d’arrêter les hostilités dans le pays.

Il a également souligné que l’annonce de ce cessez-le-feu, par la coalition, met la partie houthie face à ses responsabilités, notant que le peuple yéménite, épuisé par des années de conflits, "attend que les Houthis adhèrent à une opération de paix sérieuse qui aboutirait à un accord de paix complet qui, à son tour, mettrait un terme à la crise yéménite et préserverait l’unité et la souveraineté du pays, ainsi que la sécurité et la stabilité de ses voisins".

Le secrétaire général de la Ligue arabe avait lancé auparavant un appel dans lequel il invitait l’ensemble des parties à faire taire les armes sur tous les fronts arabes animés par les conflits, aussi bien en Syrie qu’au Yémen et en Libye et ce, dans le but de mettre fin aux crises humanitaires exacerbées par la pandémie de nouveau coronavirus.

La coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite, a annoncé mercredi un cessez-le-feu global au Yémen, pour une période de deux semaines prolongeables, à compter d'aujourd'hui.

Dans ce sens, le commandement conjoint des forces de la coalition a expliqué que le but du cessez-le-feu est de préparer une réunion entre le gouvernement légitime et les Houthis, sous l’invitation de l’Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Yémen, Martin Griffiths.

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