Les ministres des finances et les banquiers centraux du groupe G20 ont donné, mercredi, leur aval à une suspension provisoire du service de la dette des pays les plus pauvres.
Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion virtuelle, ils annoncé : "nous nous sommes mis d'accord sur une approche coordonnée avec un échéancier commun fournissant les principales caractéristiques de cette initiative (...) qui a également été approuvée par le Club de Paris".
"Tous les créanciers officiels bilatéraux participeront à cette initiative", ajoute le G20 exhortant également les créanciers privés à participer à l'initiative.
Mardi, le G7 s'était dit favorable à une telle initiative pour aider ces pays à faire face aux impacts sanitaires et économiques de la pandémie due au nouveau coronavirus, mais à condition de recevoir l'aval du G20.
"Nous sommes déterminés à ne ménager aucun effort pour protéger les vies humaines", a déclaré Mohammed al-Jadaan, le ministre des Finances saoudien lors d'une conférence de presse virtuelle.
Il a en outre souligné qu'en cette période inédite, il fallait soutenir autant que possible l'économie mondiale et s'assurer de la résilience du système financier.
"Nous devons poursuivre nos efforts et les amplifier", a-t-il ajouté, alors que les gouvernements ont déjà dépensé des milliers de milliards de dollars pour endiguer l'impact de la pandémie, qui paralyse des pans entiers de l'économie mondiale.
Le Covid-19 a contaminé plus de deux millions de personnes dans le monde.