A l’instar de nombreuses entreprises, la Société nationale des Transports ferroviaires (SNTF) a subi les conséquences de la pandémie. En plus des pertes sèches estimées à près d’un milliard de DA, la SNTF a également été impactée par les coûts relatifs à la lutte contre le coronavirus, le recul du transport de marchandises ainsi que le vol de câbles qui a pris de l’ampleur avec la réduction du personnel sur les voies ferrées.
Le directeur de la société, Yacine Bendjaballah reçu ce mercredi dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaine s’attend à une aide des pouvoirs publics pour «maintenir les entreprises stratégiques en vie et maintenir un service public de qualité». «Pour le moment, on nous a chargé de leur donner une situation, chose faite au niveau de notre tutelle qui sera consolidée et transmise à qui de droit pour étudier les solutions à entreprendre et venir en aide aux entreprises qui ont souffert de la pandémie», a-t-il déclaré.
Pour la SNTF, la difficulté se situe juste dans le manque de trésorerie généré par l’absence des recettes de voyageurs encaissées directement par l’entreprise, explique son premier responsable. «On est entrain de répondre au remboursement des emprunts du financement du plan d’investissement 2015-2020, donc y’a pas de souci à ce niveau. On risque, néanmoins, d’avoir un petit souci le mois prochain et c’est un problème de trésorerie» a précisé le M. Bendjaballah.