Le président de la commission médicale de la Fédération algérienne de football (FAF), le docteur Djamel-Eddine Damerdji, a averti ce vendredi qu’en cas de reprise de la compétition « le risque de contamination au Covid-19 existera toujours »
"Oui, il y a un risque réel de contamination dans le cas où le championnat reprendrait ses droits. Les joueurs sont en contact avec la société et ils peuvent transmettre le virus le jour du match, notamment par des gouttelettes", a indiqué le docteur Damerdji sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale.
Suspendue depuis le 16 mars en raison de la pandémie du coronavirus, la saison footballistique 2019-2020 reprendra après "la levée du confinement et autorisation de rassemblements", comme décidé, dimanche dernier, lors de la réunion du Bureau exécutif de la Fédération algérienne de football (FAF).
"Il doit y avoir des tests rapides de dépistages au sein des clubs, c’est l’une des mesures retenues dans le protocole sanitaire que nous allons transmettre au ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). Nous sommes dans l'attente du rapport du Conseil scientifique pour déposer ledit protocole au niveau du département ministériel ", a-t-il ajouté avant d'enchaîner : " Nous devons savoir normalement vivre avec le virus, tout en respectant les mesures de prévention sanitaires et gestes barrières ".
Au sujet d’une éventuelle reprise de la compétition en plein été, et le risque de jouer en nocturne dans des stades non dotés d’un éclairage, le président de la commission médicale a indiqué que "cette question relève des prérogatives des gestionnaires des enceintes sportives", tout en soulignant que " la Ligue de football professionnel (LFP) va certainement prendre cet aspect en considération. Fournir des efforts intenses sous une grosse chaleur est à éviter".
Enfin, Dr Damerdji a révélé avoir pris en considération, dans le protocole sanitaire, " le risque d’une éventuelle deuxième vague du nouveau coronavirus" , qui peut remettre en question la reprise du championnat, tout en insistant sur les ondes de la radio nationale qu’une reprise " est tributaire de l’accord des pouvoirs publics et autorisations des rassemblements ".