Soudan : le Conseil national réitère l'importance d'un accord sur le barrage du Nil

Le Conseil national de sécurité et de défense du Soudan a réitéré, jeudi, l'importance d'un accord global et contraignant concernant le remplissage et le fonctionnement du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GBRE).

Le Conseil, présidé par le président du Conseil souverain, Abdel-Fattah Al-Burhan, a tenu une réunion au palais présidentiel jeudi, selon un communiqué publié peu après.

Le Conseil a souligné dans le communique que les négociations sous l'égide de l'Union africaine étaient l'option privilégiée par le Soudan et seraient organisées de sorte à atteindre des solutions qui répondent aux demandes des trois parties, à savoir le Soudan, l'Egypte et l'Ethiopie.

Il a également noté qu'un "accord global et contraignant devait être atteint pour réduire les risques pour le barrage d'Al-Rusaires ainsi que les conséquences environnementales et sociales du GBRE sur plus de 20 millions de citoyens soudanais".

Le communiqué a également rejeté l'inclusion de quotas de partage de l'eau dans l'accord sur le remplissage et le fonctionnement du GBRE, une idée que le communiqué juge "inacceptable".

L'Ethiopie, qui a commencé la construction du GBRE en 2011, compte produire plus de 6.000 mégawatts d'électricité à partir de ce projet pour faire avancer le développement du pays.

De leur côté, l'Egypte et le Soudan (qui se trouvent en aval sur le bassin du Nil et dépendent de l'eau du fleuve) sont préoccupés par les conséquences de la construction du barrage sur leurs ressources hydriques.

Tags:

Monde, Afrique