Le Premier ministre, Abdelaziz Djerrad a appelé, mardi à Alger, à l’édification des fondements d’une économie nouvelle, selon une vision participative entre le Gouvernement et les opérateurs économiques sur la base de la confiance mutuelle.
Intervenant lors d'un atelier organisé dans le cadre des travaux de la Conférence nationale sur le Plan de relance économique, M. Djerrad a estimé que "l’Algérie est à un tournant décisif de son histoire, au regard des défis auxquels elle est confrontée, ce qui nécessite de se tourner vers l’avenir".
Dans ce contexte, M. Djerrad a indiqué que "les générations passées ont bénéficié de la richesse pétrolière, notamment à travers l’éducation et l’enseignement supérieur gratuits, mais maintenant il faut réfléchir à ce que nous devons laisser aux générations futures".
"La situation que connait le pays actuellement offre l'opportunité d'opérer un essor pour l’édification d’un dialogue et d’un partenariat entre toutes les parties et à tous les niveaux", a ajouté le Premier ministre, affirmant que "les pouvoirs publics seuls, ne sauraient résoudre tous les problèmes, de même pour les investisseurs, d'où la nécessité d'une cohésion entre les deux parties".
Dans ce cadre, M. Djerad a appelé à cesser de remettre automatiquement en question le nationalisme des hommes d’affaires, soulignant la nécessité de mettre un terme à la crise de confiance entre les différentes parties afin d’élaborer une méthodologie efficace de travail.
Il a appelé à cesser toute distinction entre les entreprises du secteur public et privé, estimant que le plus important, est le rôle joué par cette entreprise quel que soit le secteur auquel elle appartient.
Dans son intervention lors de cet atelier consacré au développement minier, M. Djerad a insisté sur l’importance d’ouvrir le champ devant les opérateurs économiques locaux, et faciliter leurs investissements dans ce secteur qui revêt un intérêt particulier et pour lequel un département ministériel indépendant lui ayant été consacré